Le système finlandais n'est pas DU TOUT le même qu'en France. J'avais déjà eu des retours à ce sujet -là en me documentant avant de partir, et je ne peux aujourd'hui que confirmer.
Une entreprise
Ici, lorsque des groupes d'étudiants étudient le commerce (ou "business"), ils doivent créer leur propre entreprise, avec un nom, un logo et devenir de véritables membres. Nous avons constaté qu'il était beaucoup plus facile de décrocher des contrats qu'en France, ou même dans les autres pays. D'ailleurs, notre entreprise se nomme "MCT" (pour "Multi Cultural Team") et elle est seulement composée d'Erasmus. Nous devons trouver le plus de projets possible avec des entreprises locales ou même dans d'autres pays, ceci afin de gagner de l'argent et de financer d'autres projets (ou même des voyages par exemple). En ce qui me concerne, je travaille sur plusieurs projets avec plusieurs Erasmus (ce ne sont pas tout le temps les mêmes, tout dépend du projet) : pour le moment, j'ai du créer le logo de l'entreprise, je suis un des organisateurs de la soirée de Noël réservée aux étudiants en Business et enfin, je travaille sur l'affiche d'un salon de mariage en France. Plus nous avons de projets, mieux c'est.
Une entreprise
Ici, lorsque des groupes d'étudiants étudient le commerce (ou "business"), ils doivent créer leur propre entreprise, avec un nom, un logo et devenir de véritables membres. Nous avons constaté qu'il était beaucoup plus facile de décrocher des contrats qu'en France, ou même dans les autres pays. D'ailleurs, notre entreprise se nomme "MCT" (pour "Multi Cultural Team") et elle est seulement composée d'Erasmus. Nous devons trouver le plus de projets possible avec des entreprises locales ou même dans d'autres pays, ceci afin de gagner de l'argent et de financer d'autres projets (ou même des voyages par exemple). En ce qui me concerne, je travaille sur plusieurs projets avec plusieurs Erasmus (ce ne sont pas tout le temps les mêmes, tout dépend du projet) : pour le moment, j'ai du créer le logo de l'entreprise, je suis un des organisateurs de la soirée de Noël réservée aux étudiants en Business et enfin, je travaille sur l'affiche d'un salon de mariage en France. Plus nous avons de projets, mieux c'est.
Un compte-rendu
Au cours de chaque projet, il est demandé de rédiger un compte rendu du travail effectué, de se remettre en question, de savoir ce qui nous a freiné, ce que nous avons réussi, ce que nous ferons mieux la prochaine fois, etc. Ils appellent ça le "motorola" : il y a le "pre-motorola" (questions que l'on se pose pendant le projet) et le "post-motorola" (questions que l'on se pose à la fin du projet, une sorte de bilan). Cela nous permettra ainsi de remplir notre "portfolio", qui résume l'ensemble des travaux sur lesquels chacun de nous a travaillé.
De la lecture
Il nous est demandé en parallèle de nos projets de lire des ouvrages proposés afin d'avoir plus de connaissances sur le commerce (des livres sur le travail d'équipe, sur la psychologie du consommateur...). A la fin de chaque lecture, nous devons réaliser un résumé du livre, ainsi de montrer ce que nous avons compris, et ce que nous pouvons appliquer au cours de nos projets. Le système est simple, mais permet d'acquérir des connaissances théoriques en plus de la pratique effectuée par le biais de nos projets.
Une coach
A part ça, il n'y a pas vraiment de cours ici, sauf le lundi et le mercredi, où nous avons environ 2h00 de "training session". Ils sont dirigés par Monika, notre coach. Elle rassemble l'ensemble des membres de notre entreprise d'Erasmus et nous demande de résumer notre semaine un par un, et ce que nous prévoyons de faire ou de travailler les jours suivants. Elle nous aide également à faire face à certains problèmes pouvant arriver au cours d'un projet. Il est difficile de la considérer comme un "prof", puisqu'elle ne cherche pas à démontrer qu'elle est "supérieure". Il n'y a pas ce système de hiérarchie que l'on retrouve dans le système éducatif français. Par exemple, elle va aussi raconter sa semaine tout comme nous, parler de choses privées (de ses enfants par exemple), de ce qui ne va pas en ce moment, etc. Et tout cela de manière totalement naturelle. Plutôt gênant pour un Français au début, mais on s'y fait vite ! ;)
Mon avis ?
Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en arrivant pour la première fois à l'université. J'avais peur de ne pas me sentir à l'aise dans ce système que je ne connaissais pas. Désormais, j'ai compris que le principal but de ce système est de nous autonomiser. Si nous souhaitons travailler plus un jour qu'un autre, peu importe. L'essentiel est que le travail demandé soit réalisé (en projet comme en cours). D'ailleurs, la pratique est nettement mise en valeur comparée au système français. Il n'existe pas de cours classiques devant un prof qui nous présente son powerpoint et qui répète ce qui est déjà marqué à l'écran. Nous devons apprendre par nous-mêmes, en regardant des vidéos, en lisant, en entreprenant... Peu importe la manière, l'essentiel est d'avoir acquis des connaissances par soi-même.
Enfin, nous sommes aussi passés dans le journal local il y a peu de temps ! (on peut voir sur la photo que l'on sait bien faire semblant de travailler ! haha). Ne me demandez pas ce qu'il est dit dans l'article, mais j'imagine qu'ils doivent parler de nos projets avec les entreprises locales.
Au cours de chaque projet, il est demandé de rédiger un compte rendu du travail effectué, de se remettre en question, de savoir ce qui nous a freiné, ce que nous avons réussi, ce que nous ferons mieux la prochaine fois, etc. Ils appellent ça le "motorola" : il y a le "pre-motorola" (questions que l'on se pose pendant le projet) et le "post-motorola" (questions que l'on se pose à la fin du projet, une sorte de bilan). Cela nous permettra ainsi de remplir notre "portfolio", qui résume l'ensemble des travaux sur lesquels chacun de nous a travaillé.
De la lecture
Il nous est demandé en parallèle de nos projets de lire des ouvrages proposés afin d'avoir plus de connaissances sur le commerce (des livres sur le travail d'équipe, sur la psychologie du consommateur...). A la fin de chaque lecture, nous devons réaliser un résumé du livre, ainsi de montrer ce que nous avons compris, et ce que nous pouvons appliquer au cours de nos projets. Le système est simple, mais permet d'acquérir des connaissances théoriques en plus de la pratique effectuée par le biais de nos projets.
Une coach
A part ça, il n'y a pas vraiment de cours ici, sauf le lundi et le mercredi, où nous avons environ 2h00 de "training session". Ils sont dirigés par Monika, notre coach. Elle rassemble l'ensemble des membres de notre entreprise d'Erasmus et nous demande de résumer notre semaine un par un, et ce que nous prévoyons de faire ou de travailler les jours suivants. Elle nous aide également à faire face à certains problèmes pouvant arriver au cours d'un projet. Il est difficile de la considérer comme un "prof", puisqu'elle ne cherche pas à démontrer qu'elle est "supérieure". Il n'y a pas ce système de hiérarchie que l'on retrouve dans le système éducatif français. Par exemple, elle va aussi raconter sa semaine tout comme nous, parler de choses privées (de ses enfants par exemple), de ce qui ne va pas en ce moment, etc. Et tout cela de manière totalement naturelle. Plutôt gênant pour un Français au début, mais on s'y fait vite ! ;)
Mon avis ?
Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en arrivant pour la première fois à l'université. J'avais peur de ne pas me sentir à l'aise dans ce système que je ne connaissais pas. Désormais, j'ai compris que le principal but de ce système est de nous autonomiser. Si nous souhaitons travailler plus un jour qu'un autre, peu importe. L'essentiel est que le travail demandé soit réalisé (en projet comme en cours). D'ailleurs, la pratique est nettement mise en valeur comparée au système français. Il n'existe pas de cours classiques devant un prof qui nous présente son powerpoint et qui répète ce qui est déjà marqué à l'écran. Nous devons apprendre par nous-mêmes, en regardant des vidéos, en lisant, en entreprenant... Peu importe la manière, l'essentiel est d'avoir acquis des connaissances par soi-même.
Enfin, nous sommes aussi passés dans le journal local il y a peu de temps ! (on peut voir sur la photo que l'on sait bien faire semblant de travailler ! haha). Ne me demandez pas ce qu'il est dit dans l'article, mais j'imagine qu'ils doivent parler de nos projets avec les entreprises locales.